Le coquilecot blanc
d'une averse hivernale
a fleuri
Le coquilecot blanc
d'une averse hivernale
a fleuri
Cheffe itinérante. Fabriquer un moment privilégié autour de la table. Penser un menu, y accorder des vins ou des sakés, y assortir de la vaisselle et des fleurs. Aux formats multiples : déjeuners, dîners, cocktails, pique-niques, mariages… Privés ou professionnels.
Tout a commencé avec les pâtes.
Quand j’étais adolescente, j’avais un rituel : descendre 3 étages de mon immeuble après dîner pour aller manger cette fois-ci un plat de pâtes chez Odile, une amie de mes parents.
Leur texture, les sauces, le parmesan, tout cela évoque chez moi la gourmandise. C’est ainsi grâce à cette passion que je suis entrée dans les cuisines. D’abord dans celles de ma grand-mère et de ma mère. Puis dans celle du Riviera à Venise.
Et des cuisines, je n’en suis plus jamais sortie.
Enfin si, pour suivre mes études d’ingénieur en environnement. Qui m’ont menée de Lausanne à Cali en passant par Buenos Aires.
Mais à 27 ans, j’ai osé changer de vie.
J’ai intégré la cuisine et le potager d’Alain Passard. J’y ai découvert les produits, la terre. La simplicité. L’authenticité. Cette vision de la gastronomie presque brute, dans laquelle les produits sont peu transformés, à bouleverser mon rapport à la cuisine.
Puis, après une parenthèse à l’école Ferrandi, la route se poursuivit. Aussi belle. D’abord un stop chez Alain Ducasse, au Plaza Athénée au début de sa nouvelle carte principalement tournée vers les céréales et le poisson. Un autre au Pantruche, au près du chef Franck Baranger, qui fait une cuisine comme je les aime, de terroir, humble et généreuse.
C’est ce goût pour la bistronomie qui m’a conduite ensuite à rejoindre les brigades de Greg Marchand au Frenchie. Du bar à vin, au restaurant puis au Frenchie To Go. Les agrumes, les condiments, l’équilibre des assiettes, les influences anglo-saxonnes, la modernité, l’audace.
Pendant deux ans, aux côtés d’un chef exécutif formidable, Tamir Nahmias, c’est là que j’ai appris les cuissons, la rigueur et la constance.
Et je suis repartie, au Japon soif de leur culture.
Je voulais apprendre de nouvelles techniques, enrichir ma palette de goûts. Alors je suis allée seule, à Tokyo et à Kyoto. D’abord dans un restaurant étoilé, puis dans un Izakaya, les fameux bars à tapas japonais, enfin dans un restaurant traditionnel Kaiseki, une maison ouverte depuis plus de 450 ans.
Forte de toutes ces expériences, je me suis lancée. J’ai ouvert un restaurant éphémère dans le 12ème. Enfin je pouvais proposer ma cuisines. Ça n’était peut-être pas tout à fait encore abouti, mais ce que je servais me ressemblait.
Sept ans ont passé et malgré les difficultés que l’on connait de ce métier, je n’ai jamais regretté d’avoir noué ce tablier.
Aujourd’hui je peux dire que ma cuisine est naturelle, franche, équilibrée et riche de tous mes voyages. Évidemment, l’Italie pour sa convivialité et son abondance et le Japon, sa précision et sa justesse, y ont une place singulière.
Si j’ai quitté les brigades pour me lancer seule dans cette aventure de chef privé, c’est pour la liberté et l’absence de routine. Un jour un dîner pour 6 dans un appartement parisien. Le lendemain un cocktail pour 30 dans une tour de la Défense. Le week-end suivant, ce sont 90 personnes qui goûteront ma cuisine lors d’un mariage en Normandie. Et puis la semaine d’après, j’irai au cinéma, faire la fête. Ou à l’Île d’Yeu où j’improviserai un apéro entre amis. J’aime rassembler à partir de mes plats, j’aime ces moments de partage - l’éphémère construit nos souvenirs.
Je ne sais pas encore. Je pourrai aussi bien être en train de cuisiner pour vous.
Parmi les clients : DDB, Chanel, Romance, OREGA, Close to Clothes, COOL TM, Galerie PERROTIN, Galerie Noblige, Vangard, Birth, Celine pour Adar.
+33 06 19 02 32 82
Crédits — 2019 © Juliette Éléonore
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